Après un début de matinée hésitant, les nuages finissent par se déchirer permetant ainsi la mise en place d'un ballet incessant d'avions atterrissant et décollant à un rythme impressionnant. C'est qu'il y a du travail à rattrapper après la journée perdue d'hier.
10 heures : notre petit coucou de la compagnie Agni s'élancent enfin sur la rampe de lancement de l'aérodrôme de Lukla. Direction Katmandu. Derniers regards sur cette belle et haute vallée qui nous a accueilli durant deux semaines. Je me tords le cou pour parvenir à apercevoir par le hublot la caractéristique pyramide noire de l'Everest. La reverrai-je un jour ?
A peine 35 minutes plus tard, les faubourgs de KTM sont sous nos yeux. Population, polution, chaleur, bruit, bâtiments délabrés, misère... tout contraste avec la beauté et la quiètude de notre vallée à peine quittée. Le choc est difficile à encaisser. La transition est trop brutale pour se sentir de suite à l'aise dans cette cité extravagante. Le reste, Serge-André Lemaire, auteur de l'excellent site Zone Himalaya, le décrit bien mieux que moi. Je ne serais que te conseiller de prendre ton temps pour lire l'intégralité du récit de son trek au Khumbu. Voilà comment il décrit son premier contact avec Kathmandu :
"Des rues cahoteuses et poussiéreuses. De vieilles maisons délabrées avec terrasses sur les toits. Des petites échoppes ouvertes sur la rue où l'on entasse, vend, répare toutes sortes de choses. Des hommes, babouches de plage aux pieds, chargés comme des mulets, déambulant à petits pas. Des femmes en sari aux couleurs chaudes tâchant de se frayer un chemin sur la chaussée à travers vaches sacrées et tas de détritus."
"Les rues sont encombrées de motocyclettes, de scooters, de rickshaws et de vieilles automobiles. De gros camions aux couleurs flamboyantes, parés de dessins pittoresques, soulèvent sur leur passage, des nuages de poussière qui vont mourir au-dessus des étals de fruits et légumes. Une fresque absolument incroyable saturée de sons, de couleurs et de mouvement."
"Un concert de klaxons et de clochettes règle la circulation, puisqu'il n'y a, dans les quartiers que nous traversons, ni arrêt, ni feu de circulation. On dépasse à droite en klaxonnant. Vite on se dépêche de rentrer dans le rang, en klaxonnant. À croire que les véhicules sont propulsés au son du klaxon. C'est une cacophonie qui ne cesse que la nuit tombée."
Etc, etc. La suite sur http://www.zonehimalaya.net/ Zone Himalaya.
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