L'ascension du Kala Pattar est au programme de la journée. Point culminant de notre trek, il marque aussi le début du retour car nous allons desormais revenir sur nos pas.
Rendez-vous est donc pris à 6 heures du matin dans la salle à manger de notre lodge à Lobuche (4920m). Mais tout le monde semble encore dormir profondément : la cuisine et ses fourneaux sont éteints et des sacs de couchage ont pris place sur les banquettes. Aussi est-il décidé d'attaquer sans plus attendre bien que le ventre vide.
Deux heures plus tard, à Gorak Shep (5130m), dernier campement "en dur" avant le camp de base de l'Everest, le pan-cake et le black tea sont vite engloutis. C'est que le temps n'est pas franchement au beau et le vent d'Ouest souffle assez fort. La météo hésite encore entre petites averses de neige et franches éclaircies. Et on attaque de suite les 500 derniers mètres de dénivelé avant qu'elle ne prenne la mauvaise décision.
Une bonne fois pour toute :
Kala Pathar signifie "Rocher Noir" en langue sherpa. Mais cette langue à tradition orale ne semble pas avoir encore statué sur son orthographe précise. Aussi ai-je rencontré plusieurs variantes : si Kala Pattar apparaît comme l'orthographe généralement admise par les agences de trek européennes, les cartes écrivent plus volontiers Kala Pathar.
Khala Patar, Kala Pather apparaissent aussi parfois.
De même, on distingue deux sommets reliés par une arête facile : l'un à 5545m d'altitude, l'autre, un peu plus au nord dépassant les 5600m. Peu importe, de l'un comme de l'autre, la vue y est à couper le souffle, au sens propre comme au sens figuré.
De même, on distingue deux sommets reliés par une arête facile : l'un à 5545m d'altitude, l'autre, un peu plus au nord dépassant les 5600m. Peu importe, de l'un comme de l'autre, la vue y est à couper le souffle, au sens propre comme au sens figuré.
C'était vraiment pas la peine de se lever aux aurores.
Face à toi, l'Everest et son écharpe de nuages et l'Ice Fall à son pied avec le camp de base de l'Everest.
plus aucun nuage ne viendra perturber le grand bleu du ciel himalayen.
Hot lemon pour tout le monde.
sur sa chantilly.
Jeudi 20 Novembre 2008.
On entame la lente descente qui, pendant une semaine, va nous reconduire à Lukla puis à Katmandu. On rejoint aujourd'hui, le village de Dingboche, non loin de celui de Pheriche où nous avons dormi quelques jours plus tôt.
"It's a windy day" dixit Chewang. Des crêtes du Lhotse s'échappent en effet d'incessantes volutes de neiges hautes de plusieurs centaines de mètres. Face à nous durant toutes la descentes, les faces nords du Tawoche et du Cholatse sont écrasantes.
Quelques vidéos du Kala Pathar
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