- Namaste : forme de salutation népalaise signifiant tout à la fois bonjour, bonne route, bienvenue, heureux de vous rencontrer... Mais la signification exacte est : "Que l'ensemble de vos qualités soit bénies et protégées des dieux". La grande classe quoi !
- Donebat : merci en népalais (phonétique).
- Tiotiche : merci en sherpa (phonétique).
La religion bouddhiste détient une place prépondérante dans la vie des sherpas et elle se matérialise en un nombre incalculable de constructions, écritures et autres symboles jalonnant routes et villages.
A commencer par l'omniprésence de ces fameux drapeaux de prières qui décorent (bien qu'ils ne soient pas là pour ça) sommets et cols, toits de maisons, balcons, ponts, murets et bien sûr les sites religieux.
- On nomme lung-ta (chevaux du vent) ces drapeaux de prières de 5 couleurs:
- blanc : l'air, l'espace
- bleu : l'eau
- jaune : la terre
- vert : le bois
- rouge : le feu
Drapeaux de prières sous le sommet du Kala Pattar.
Drapeaux de prières décorant un stûpa à Kathmandou.
Toujours dans le domaine religieux, nombreux sont les édifices de toutes sortes et toutes tailles consacrés au culte bouddhique.
- A commencer par les stûpas (mot sanskrit) et son équivalent tibétain que sont les chörtens et qui représentent tous deux un monument bouddhiste renfermant généralement une relique du Bouddha ou d'un saint, ou encore des textes sacrés, ayant pour effet de sanctifier et de protéger les lieux où ils sont érigés. Ces monument doivent toujours être contournés par la gauche (sens des aiguilles d'une montre).
Chörten dans la cour du monastère de Tengboche 3880 m (en haut)
et au pied de Namche Bazar 3440 m (en bas).
- A noter la présence du tikka, ce point de couleur appliqué sur le front et entre les yeux, symbole de la présence du divin et surtout présent chez les hindous (c'est le troisième oeil de Shiva).
- Un gompa est un monastère bouddhiste de petite taille comme celui que nous avons visité à Tengboche.
Gompa de Tengboche à 3880m.
- Les moines vivant dans ces monastères ont fait voeu de célibat. Certains deviendront lamas après des études théologiques plus poussées. Ils assurent eux-même leur subsistance, n'étant pas pris en charge par le monastère. C'est la population sherpa qui supporte les monastères et les moines par des aumônes et des dons en nature.
Aux lamas moines, s'ajoutent les lamas laïques (lamas de villages), souvent des paysans mariés et aux fonctions moins étendues que celles des lamas de monastères.
- Tout au long des chemins sillonnant la vallée du Khumbu, nous avons croisé de nombreux murets constitués de pierres plates gravées de sutras (prières bouddhistes). Ces pierres se nomment mani. Un mur mani se contourne par la gauche. Longer un mur mani revient à réciter les prières qui y sont gravées.
Magnifique mur mani gravés de prières.
Mur mani et chörten (à contourner dans le sens horaire) au dessus de Namche Bazar.
- Un mantra est un psaume religieux que les moines récitent ou chantent sur un ton grave et monocorde. Le mantra fondamental Om Mani Padme Hum signifie "Salut à toi Ô joyau émanant de la fleur de lotus".
Enregistrement sonore des récitations des mantras
lors d'une cérémonie religieuse au monastère de Tengboche.
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