A voir aussi son film sur GAITZAK.
mardi 30 juin 2009
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Si tu as quelques instants, clique ici pour accéder sur le site de mon cousin, récemment diplômé en conception graphique, et choisis la rubrique 3D pour visualiser sa vidéo Ikéa.
jeudi 18 juin 2009
Quelques mots... avant d'oublier (4).
Le Népal est un carrefour de civilisations constitué d'une multitudes d'ethnies : chhetri, brahmanes, newar, rai... et sherpa ne sont que quelques unes de la cinquantaine de castes et ethnies du Népal. Chacune d'elle se distingue des autres par sa langue, sa culture, sa pratique religieuse.
- Le peuple sherpa, bien que ne constituant moins de 1 % de la population népalaise, est l'une des ethnies des plus connues. Sherpa (sherpani pour les femme) signifie peuple venu de l'Est : Sher (est), Pa (peuple). En effet, cette ethnie est originaire du Kham, province du sud-est du Tibet. Arrivés au Népal vers le milieu du XVIe siècle, ils se sont installés dans la région de l'Everest. Ils ont conservé l'essentiel de leur culture tibétaine et parlent un dialecte issu des langues tibéto-birmanes. Les sherpas sont agriculteurs, éleveurs, commerçants, ouvriers, et depuis les années 50, porteurs d'altitude, guides de montagne, propriétaires d'agences de trekking ou aubergistes sur les circuits de trek du Khumbu.
Les sherpas ont donc leur propre langue, distincte du népali (parlé par 90% de la population) mais proche du tibétain. Par exemple, notre guide Chewang sherpa, parle népali, hindi, tibétain ou la langue sherpa selon l'endroit ou les personnes auxquelles il s'adresse, sans que nous n'en saisissions les différences.
Les porteurs ne constituent donc qu'une infime partie des Sherpas (tous les Sherpas ne sont pas porteurs, tous les porteurs ne sont pas Sherpas).Malgré leur petite stature, les sherpas montrent une robustesse et une endurance remarquables. Si la charge maximale "légale" qui leur est allouée tourne autour de 30 kg, elle peut tripler quand ils travaillent pour leur compte ou sont davantage payés.
- Ils utilisent pour cela un doko, panier de bambou tressé, en forme d'entonnoir et dont le fond est renforcé par de la corde. Déjà bien remplis, les porteurs y rajoutent les bagages d'un ou deux trekkers, le tout tenant grâce à des bouts de cordelettes pleines de noeuds.
- Les dokos sont portés sur le dos tout en étant également soutenus par la nuque des porteurs par l'intermédiaire du namlo, ce bandeau frontal fait de cuir, de tissu ou de cordes tressées.
Des dokos bien remplis déposés sur ces chautaras bienvenus.
Combien pèsent ces jerricans ou ces caisses de bières San Miguel ?
- Chautaras : ce sont ces murets de pierres stratégiquement placés le long des sentiers, dans les villages, près des lodges, au milieu et au sommet d'une côte difficile et permettant aux porteurs de poser leur charge quelques instants pour se reposer un peu.
- En l'absence de ces murets salvateurs, les porteurs peuvent se servir de leur tokma, sorte de bâton de bois sculpté en forme de T et de la taille d'un piolet de montagne afin d'y reposer leur charge sans avoir à se défaire de leur doko.
Porteurs bien chargés dont le doko est en appuie sur leur tokma
le temps de laisser passer un troupeau de dzos.
vendredi 12 juin 2009
Quelques mots... avant d'oublier (3).
Quelques formules de politesse :








- Namaste : forme de salutation népalaise signifiant tout à la fois bonjour, bonne route, bienvenue, heureux de vous rencontrer... Mais la signification exacte est : "Que l'ensemble de vos qualités soit bénies et protégées des dieux". La grande classe quoi !
- Donebat : merci en népalais (phonétique).
- Tiotiche : merci en sherpa (phonétique).
La religion bouddhiste détient une place prépondérante dans la vie des sherpas et elle se matérialise en un nombre incalculable de constructions, écritures et autres symboles jalonnant routes et villages.
A commencer par l'omniprésence de ces fameux drapeaux de prières qui décorent (bien qu'ils ne soient pas là pour ça) sommets et cols, toits de maisons, balcons, ponts, murets et bien sûr les sites religieux.
- On nomme lung-ta (chevaux du vent) ces drapeaux de prières de 5 couleurs:
- blanc : l'air, l'espace
- bleu : l'eau
- jaune : la terre
- vert : le bois
- rouge : le feu
Drapeaux de prières sous le sommet du Kala Pattar.
Drapeaux de prières décorant un stûpa à Kathmandou.
Toujours dans le domaine religieux, nombreux sont les édifices de toutes sortes et toutes tailles consacrés au culte bouddhique.
- A commencer par les stûpas (mot sanskrit) et son équivalent tibétain que sont les chörtens et qui représentent tous deux un monument bouddhiste renfermant généralement une relique du Bouddha ou d'un saint, ou encore des textes sacrés, ayant pour effet de sanctifier et de protéger les lieux où ils sont érigés. Ces monument doivent toujours être contournés par la gauche (sens des aiguilles d'une montre).
Chörten dans la cour du monastère de Tengboche 3880 m (en haut)
et au pied de Namche Bazar 3440 m (en bas).
- A noter la présence du tikka, ce point de couleur appliqué sur le front et entre les yeux, symbole de la présence du divin et surtout présent chez les hindous (c'est le troisième oeil de Shiva).
- Un gompa est un monastère bouddhiste de petite taille comme celui que nous avons visité à Tengboche.
Gompa de Tengboche à 3880m.
- Les moines vivant dans ces monastères ont fait voeu de célibat. Certains deviendront lamas après des études théologiques plus poussées. Ils assurent eux-même leur subsistance, n'étant pas pris en charge par le monastère. C'est la population sherpa qui supporte les monastères et les moines par des aumônes et des dons en nature.
Aux lamas moines, s'ajoutent les lamas laïques (lamas de villages), souvent des paysans mariés et aux fonctions moins étendues que celles des lamas de monastères.
- Tout au long des chemins sillonnant la vallée du Khumbu, nous avons croisé de nombreux murets constitués de pierres plates gravées de sutras (prières bouddhistes). Ces pierres se nomment mani. Un mur mani se contourne par la gauche. Longer un mur mani revient à réciter les prières qui y sont gravées.
Magnifique mur mani gravés de prières.
Mur mani et chörten (à contourner dans le sens horaire) au dessus de Namche Bazar.
- Un mantra est un psaume religieux que les moines récitent ou chantent sur un ton grave et monocorde. Le mantra fondamental Om Mani Padme Hum signifie "Salut à toi Ô joyau émanant de la fleur de lotus".
Enregistrement sonore des récitations des mantras
lors d'une cérémonie religieuse au monastère de Tengboche.
Quelques mots... avant d'oublier (2).
Globalement, nous n'avons vu que très peu d'espèces animales distinctes.


- Le yak, ce boeuf massif couvert d'une toison de longs poils foncés, et sa femelle le nak restent les animaux emblématiques des hautes vallées himalayennes. Le fromage de nak ressemble beaucoup au fromage artisanal de vache des Pyrénées.
- Les yersa (équivalents de nos cayolars) servent de maisons d'été rudimentaires érigées au milieu d'un pâturage de haute altitude et dans lesquelles s'abritent les gardiens de yaks sherpas.
- Plus fréquent que les yaks surtout dans le bas de la vallée du Khumbu, c'est cet hybride entre un yak et une vache appelé zopkio, ou plus rapidement dzo (et sa femelle dzum). Celui-ci semble nettemment plus résistant et plus à l'aise sur les chemins accidentés que le yak et porte les charges les plus lourdes.
- Thar est une chèvre sauvage que l'on rencontre dans le massif de l'Himalaya.
- Le gorak, très présent à Gorak Shep, est cette sorte de corbeau noir planant un peu partout et équivalent des choucas pyrénéens.
- Migoi (Bhoutan), Migou (Tibet), Yéti,... sont différents noms attribués à cet être anthropoïde mythique qui hanterait les hautes vallées himalayennes. (Pas de photos!)
Quelques mots... avant d'oublier (1).
Je profite de quelques jours d'arrêt-maladie pour réveiller ce blog en dormance, avant de le clôre définitivement.
L'écoute attentive des dialogues entre népalais, la lecture des cartes et des guides me permettent de retirer du lot quelques mots ou expressions qui apparaissent fréquemment. J'ai noté rapidement tout cela sur un petit carnet durant ces quelques jours de Novembre 2008. Avant de les oublier, je les retranscris ici dans le désordre avec, à l'occasion, quelques photos à l'appui. On retrouve certaines des définitions ci-dessous dans la rubrique Lexique du site Zone Himalaya mentionné en favori.
- Chomolungma : C'est le nom de l'Everest en tibétain et cela signifie Déesse Mère de la Terre.
- Sagarmatha : Nom népalais de l'Everest signifiant La montagne dont la tête touche le ciel.
- Toujours concernant les sommets, les suffixes -tse et -ri signifient tous deux sommet en tibétain. Par exemple, le Pumori ou le Gokyo Ri et le Lhotse, le Nuptse ou le Cholatse pour ne siter que les plus connus.
Le Nup-tse ci-dessus
et le Pumo-ri ci dessous.
- De même, les termes tso ou tsho signifient lac en tibétain : le Gyazumpa Tso, au pied du Cho oyu ou Chokarma Tso prés du camp de base de l'Island peak (encore appelé Imjatse Himal).
- Mais plus fréquement, on utilise le terme de pokari pour signifier un lac : Cholatse pokhari est le lac du Cholatse.
- Himal quant à lui, signifie massif (montagneux) : Khumbu Himal, Himalaya.
- La neige se dit kang. Exemple avec le sommet ci dessous: le Kang Tega 6685m.
- Pause devant un bhati, modeste barraquement où l'on sert thés et autres boissons aux porteurs et trekkeurs.
- Les termes de khola et de kosi désignent une rivière en nepali. Ci dessous la Dudh Kosi.
Découvrez la playlist Om Mani Padme Hm avec Existence
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