Départ frisquet à huit heures du mat de l'immense parking d'Ordesa après 2h30 de voiture. Le froid n'aide pas vraiment à se dégourdir les jambes, les mains sont bien mieux dans les poches...
En cette saison, tu peux te garer au terminus de la route. L'été, le parking est interdit à tout véhicule et il faut utiliser les navettes d'auto-bus. En revanche, aucune forme de bivouac (à la belle étoile, sous tente ou dans un véhicule) n'est autorisée au niveau du parking.
Direction le Tozal del Mallo. La montée dans le bois par le cirque de Carieta est bien moins rude que ce à quoi je m'attendais et bientôt le soleil nous rejoint pour réchauffer les parois environnantes.
Le sentier n'en finit pas de grimper quand brusquement il vient buter sur les parois verticales fermant le cirque.
On s'en sort grâce à un cheminement astucieux équipé de onze barreaux de fer plantés en 1921 et permettant de surmonter une cheminée verticale : ce sont les clavijas de Carieta. Elles permettent l'accès aux pelouses supérieures de cirque. De là, on atteint rapidement le sommet du Tozal, véritable promontoire suspendu au dessus de la vallée d'Arazas.
L'arrivée sur le Tozal.
On enchaîne ensuite avec la Faja de las Flores, longue vire suspendue qui raye tout la partie supérieure des murailles du Gallinero. Sans jamais être difficile, cette sente vertigineuse serpente sur environ deux kilomètres reliant les cirques de Carieta et de Cotatuero.
Vue plongeante suer le cirque de Carieta depuis les vires.
Au détour d'un lacet, apparaissent Las tres sorrores (Cylindre Mont Perdu et Soum de Ramon), ainsi que l'ensemble des "3000" fermant le cirque de Gavarnie (Taillon, Casque, Tour, Pics de la cascade et Marboré).
Fin des vires et recherche d'itinénaire pour plonger dans le cirque de Cotatuero. On replie les bâtons car là aussi les chasseurs d'isards ont installé des clavijas vertigineuses
Dans les clavijas de Cotatuero. Pas difficiles mais expo +++. Un baudrier et une longe n'auraient géné en rien.
Fin du voyage. on replonge dans l'épaisse forêt au pied de ces magnifiques parois d'Ordesa. Quelques "reunion!", à peine audibles, trahissent la présence de cordées espagnoles accrochées au caillou. Il faudra revenir, c'est sûr...
2 commentaires:
Tes photos sont magnifiques!
ça n'excuse pas tout; je ne comprend pas la nécéssité d'engager autant dans des passages en via ferrata et pour l'esthétique d'une photo, évoluer sans équipement technique!
climbthenose
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